Les bons plans de Saint-Hilaire: Lundi 30 mars

 Nous vous proposons de retrouver régulièrement sur ce site, les bons plans de notre ville mais aussi des idées de bricolage, des recettes de cuisine, des activités pour nos aînés et nos enfants. Nous espérons que vous trouverez votre bonheur dans cette nouvelle rubrique. Vous pouvez également alimenter ces articles avec vos bons plans.

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Si vous avez une question n'hésitez pas à téléphoner.

Et si vous n'arrivez pas à 25€, vous pouvez regrouper vos achats avec vos voisins...mais toujours sans contact.

2)La bonne nouvelle

la nature reprend ses droits

3) Une région, une recette, une journée

Retrouvez au quotidien, une recette de notre Région, sucrée ou salée.

Le Pet de nonne

L’histoire de ce petit beignet propose plusieurs versions.

Deux lieux, en France, se disputent la paternité de ce beignet, que l’on retrouve par-ailleurs en Belgique et en Allemagne : l’Abbaye de Marmoutier (en Touraine, au bord de la Loire) et l’Abbaye de Baume-les-Dames (dans le Doubs, près de Besançon).

Dans l’Abbaye de Marmoutier, un repas fut organisé en l’honneur de l’archevêque de Tours, venu bénir une relique. Ce jour là, dans les cuisines c’est le branle-bas de combat, tout le monde s’affaire pour la préparation de ce banquet. Parmi les nonnes de l’Abbaye il y a Agnès que l’on dit sage, pieuse et gracieuse et qui est un cordon bleu. Agnès aurait malencontreusement laissé tomber une cuillerée de pâte à chou dans une marmite de graisse chaude lors de la préparation car, dans le stress, elle aurait laissé s’échapper un petit son inhabituel…

Voici comment le chroniqueur et écrivain gastronomique de La Belle Époque, Jean-Camille Fulbert-Dumonteil, dans son œuvre “la France Gourmande” qui un bijou précieux de la gastronomie, a décrit la situation de cette pauvre Agnès :

Soudain, un bruit étrange et sonore, rythmé, prolongé, semblable à un gémissement d’orgue qui s’éteint, puis aux plaintes mourantes de la brise qui soupire dans les cloîtres, vient frapper de stupeur l’oreille indignée des bonnes sœurs

Ha ha ! Certes, c’est dit de manière plus poétique… Oui mais ça reste un gaz… une flatulence quoi !
Ce jour là, même si les fourneaux sont très bruyants, le bruit ne passe pas inaperçu. Agnès est complètement déstabilisée face à toutes ces nonnes qui s’esclaffent de rire. Elle chancèle, perd l’équilibre, et laisse s’échapper de la pâte à chou dans une poêle d’huile brûlante non loin de là.
Voilà ! Les pets de nonne sont nés !

La seconde hypothèse de l’origine du pet de nonne nous conduit donc à l’Abbaye de Baume-les-Dames.
Georges Dubosc, un peintre et journaliste français, avance une autre théorie selon laquelle il s’agirait plutôt d’un acte de “paix” et non de “pet”. Une religieuse aurait donné sa recette de beignets soufflés au couvent voisin avec qui les relations étaient tendues depuis longtemps assurant enfin la paix entre eux.

Selon Dubosc, l’invention de cette recette reviendrait donc aux chanoinesses de l’Abbaye de Baume-les-Dames déjà réputées pour leurs célèbres créations pâtissières tels le craquelin ou la gaufre et leurs confiserie telle que la célèbre pâte de coings.

 LA RECETTE